Pour ceux qui sont nés comme moi aux alentours des années 70-80, l'expression "Génération Mitterrand" n'aura  jamais été une vaine formule. Depuis 1996, cette génération orpheline a pour devoir, avec les autres, de continuer le combat. L'année qui s'ouvre en sera une nouvelle occasion, tant en raison des commémorations que des batailles politiques à venir.

      2011 sera en effet une année importante pour la célébration de la mémoire de François Mitterrand. Le huit janvier a vu la commémoration émue du quinzième anniversaire de son décès. Le dix mai sera l'occasion de fêter le trentième anniversaire de son accession au pouvoir. Nul doute qu'on trouvera là l'occasion de retremper l'acier de nos convictions.

     Ce site n'a d'autre objectif que de défendre la mémoire de l'ancien président de la République. D'autres, plus expérimentés et plus autorisés, le font déjà avec toute la rigueur et toute le fidélité nécessaires. L'Institut François Mitterrand en est l'organe efficace et sa Lettre l'instrument précieux.

     Je tiens à ma modeste place à participer à cette noble entreprise. Les coups que l'on porte encore à la mémoire et à la politique du président quinze après sa mort doivent être parés. Ils sont la preuve que son action dérange encore et toujours. Ils sont le témoignage des mutations profondes que cette action a engendrées dans la société française.  Certains ne s'y sont toujours pas habitués et n'ont de cesse de revenir en arrière. Ces coups qu'ils portent à son action sont autant de coups portés à la société française. Ils sont donc le signal qu'il faut les défendre l'une et l'autre plus que jamais, car défendre l'une c'est défendre l'autre! Voilà l'objet de ce site.

    De courts billets ou des textes un peu plus longs en seront le moyen. Les divers aspects de son oeuvre me fourniront mes sujets, y compris son oeuvre au sens littéraire, un peu à la manière des articles qu'il rédigeait dans les années 70 pour le journal socialiste "L'Unité".

Que vivent donc les idéaux de François Mitterrand, ces idéaux de Gauche dont il fut la brillante incarnation! Après tout, ils ne sont pas si nombreux dans les deux siècles écoulés à les avoir portés si haut!